62- Les joies de la nature

Cher Journal, 

Avec tonton et Quiterie, on était quand même super triste de ne plus avoir maman dans les pattes. Du coup, on a décidé de s'offrir des petites vacances à la montagne. Le camping, y'a que ça de vrai! Dès qu'on est arrivé dans la clairière où on devait poser notre tente, on s'est senti beaucoup mieux.

"Hé Rose, c'était vraiment une super idée! 

- Tu veux faire quoi maintenant qu'on est ici?

- Je ne sais pas, je vais voir avec papa. A tout à l'heure!"

Tonton et Quiterie sont donc allé se renseigner à la guérite du garde chasse pour savoir ce qu'il y avait dans le coin.

Moi, de mon côté, j'ai commencé à me balader dans les environs. C'est fou ce qu'il y a comme plantes que je ne connais pas ici. Je me demande si elle pousserait bien dans le potager de la maison... 

Du coup, Tonton et Quiterie ont décidé de consacrer leur vacance à la pêche. Mouai, j'avoue que c'est pas le truc qui me fait trembler d'excitation. 

Alors je suis partie un peu plus loin dans la forêt. C'est dingue les bestioles qui font bzzz et qui te tournent autour. A croire que les moustiques ici n'ont jamais de touristes à manger! 

J'ai aussi commencé à tester mes trouvailles, histoire de voir si ça a un quelconque intérêt gustatif, ou si c'est carrément du poison. Il paraît même qu'on peu faire de lotions avec les plantes d'ici... il faudra que j'essaye. 

Bref, j'ai consacré ces quelques jours à la tranquilité, à la solitude et à la beauté. L'idée était de me retrouver, de laisser sortir le chagrin dû à la perte de Maman. 

Au cours de mes errances solitaires, je suis tombée sur un genre de tunnel, recouvert de ronce. Et bon, hein, tu me connais. Si y'a un truc bizarre, j'ai forcément envie d'aller y fourrer mon nez. 

Alors ni une ni deux, j'ai écarté les ronces, en veillant à ne pas me piquer, De l'autre côté, c'était absolument ravissant. Mais tu ne verras rien du tout, parce qu'avant que j'ai eu le temps de prendre une photo...

Je me suis faite alpaguée par un gentil monsieur. Il n'était pas tout jeune, mais il avait un certain charme je dois avouer. En tout cas, il devait vraiment se sentir seul, à vivre ici, parce que dès qu'il m'a vu, il n'a plus voulu me laisser partir.

Il m'a invité dans sa cabane et nous avons parlé une bonne partie de l'aprés midi, et toute la soirée. C'est qu'il en avait des choses à dire. Pour ne rien te cacher, je le trouvais vraiment chou. Un peu relou à bavasser comme ça, mais chou.

Du coup, au bout d'un moment j'en ai eu assez, et la seule idée qui m'est venue pour le faire taire, ça a été de partir en exploration amygdaliaire... amygdaleuse... bref, tu as compris l'idée. 

Hum, je passerai rapidement sur la suite de la soirée, mais il faut dire que Yann (c'est son prénom) n'avait pas juste un manque social, et moi et bien, j'avais aussi un gros manque affectif. 

Bref, au petit matin, je me suis éclypsée en douce. Yann est gentil, mais très franchement, je vais m'arrêter là. 

Comments

[Pythonroux]

Elle est toujours aussi excellentissime notre petite Rose et elle se console comme elle peut ;)

J'espère qu'elle a trouvé tout plein de plantes nouvelles qu'elle va pouvoir utiliser en rentrant à la maison.